Les animaux s'ennuient le dimanche ! Dans leur cage, solitaires, ils rêvent d'attractions, de loisirs, de dépaysement, de parcs à thèmes pour s'échapper de leur ordinaire. Tandis que leurs propriétaires peuvent le temps d'un week-end s'évader de leur pavillon de banlieue, et s'amuser à Disney World, au Parc Astérix, ou se reposer à Center Park, retrouvant même dans une forme illusoire un environnement naturel oublié, eux, promus gardiens d'un domicile abandonné dont ils sont les prisonniers, tournent en rond.
Voir presse sur archi media.

Plus qu'un habitat, que les animaux savent par ailleurs se construire ou dont les animaleries fournissent un triste substitut, c'est donc d'un lieu de dépaysement dont ils ont besoin. Dans une société dominée par la recherche du loisir et du bien être, il semble en effet étonnant et honteux que rien ne soit pensé pour les animaux, condamnés au spectacle grotesque, sinon humiliant du cirque, ou à l'incarcération zoologique. Si l'homme est un animal intelligent, et s'il veut que sa relation avec des espèces, avec lesquelles il partage par ailleurs plus des deux tiers du patrimoine génétique, ne se limite pas à la promenade défécatoire, il doit imaginer pour eux des espaces réellement civilisés.
Magic Pet World est le premier parc de loisirs pour animaux. Conçu spécialement pour leur plaisir, offrant des attractions uniques, gratuit, il permettra à vos animaux de compagnie urbains de se délasser, tandis que vous-mêmes, pourrez profiter d'un moment de repos égoïste.
L'ouverture prochaine du premier Magic Pet World dans le Jardin des Tuileries marque un tournant dans l'aménagement urbain animalier.

Les petits animaux invités : canards, poissons, lapins, hamster, souris, moineaux. Amenez vos "pets" et ils pourront passer quelques heures de distraction.

archi media (association créée à Paris en 1992 avant un séjour de 2 ans au Japon)
Pour Fiona Meadows et Frédéric Nantois, la conception de projets d'architecture, la réalisation d'installations artistiques, la production de vidéos, ou l'enseignement et la critique sont les supports d'une réflexion sur la théorie et la pratique de l'architecture aujourd'hui. Depuis dix ans, ils développent un travail dont l'objectif pourrait être résumé à la recherche d'un nouvel ancrage pour la réflexion architecturale dans la société. De là leur intérêt pour les médias qu'ils considèrent autant en tant qu'outils que comme un ensemble de pratiques et de notions importantes à aborder sous un angle expérimental et critique.

Les principales réalisations vidéos sont Fabula rasa (2002), Bo-Bo (2001), La maison du divorce (2000), Architecture ? (1999), Spaces of Non Memory Places (1997-98), Tentative d'épuisement d'un lieu (1996) et le cdrom Dérive, la ville comme un hypertexte (1995). Ces réalisations ont été présentées dans des festivals vidéos : 8ème Biennale de l'Image en Mouvement de Saint-Gervais à Genève en 1999, à la Vidéonale de Bonn et au Musée d'Art Moderne de Francfort en 1998, et dans les expositions "Sans commune mesure" au CNP et au Musée de Villeneuve d'Ascq en 2002, "Cities on the move" au Louisiana Museum, Copenhague, Hayward Gallery, Londres, Kiasma, Helsinky, Bangkok de 1998 à1999, "1ère Biennale de l'Image" à ENSBA, Paris, en 1998.

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